Saviez-vous que même les bruits de faible intensité peuvent avoir un impact sur la performance au travail ? En effet, les nuisances sonores de l’environnement de travail peuvent avoir un impact sur le confort, la concentration et la performance et ce, que le travail se fasse en présentiel ou en télétravail.
Le 6 octobre dernier, à l’occasion de la 5e édition de la Semaine de la Santé Auditive au Travail, l’Association Journée Nationale de l’Audition a révélé les résultats de son Enquête Ifop. Cette enquête, menée auprès de 1064 travailleurs français, expose que le 2/3 des répondants en situation de télétravail régulier se disent gênés par le bruit et les nuisances sonores.
À cet effet, 85% de ces mêmes répondants ont affirmé que ce bruit et ces nuisances sonores étaient susceptibles d’avoir des répercussions sur la qualité de leur travail, notamment par une lenteur à exécuter les tâches à accomplir et des difficultés de concentration. Par ailleurs, 80% des télétravailleurs réguliers ayant répondu à l’enquête déclarent rencontrer des difficultés de compréhension de la parole lors des échanges collectifs en visioconférence.
L’Association Journée Nationale de l’Audition a également publié dans son « webzine », le 5 novembre dernier, les 3 règles d’or pour une bonne forme auditive en télétravail Parmi ces règles, on retrouve, tout d’abord, l’importance de distinguer le plaisir du son et la santé auditive, soit de reconnaître que bien qu’une musique puisse être agréable à écouter, elle sollicite tout de même l’oreille et l’expose à une quantité d’énergie.
La seconde règle consiste à intégrer des temps de récupération, soit une pause des sollicitations sonores, d’une durée égale à celle de l’exposition au bruit.
Finalement, la troisième règle vise à favoriser l’utilisation de bons casques avec réducteur de bruit évitant au travailleur d’avoir à augmenter le volume du son pour bien entendre. À ce propos, voici un truc pour ajuster adéquatement le volume de son casque d’écoute ; il suffit de se rendre dans un endroit calme et de régler le volume à un niveau confortable et de ne plus toucher au réglage du volume par la suite. Si l’envie d’augmenter le volume survient, il est préférable de se questionner sur les nuisances sonores de son environnement avant de modifier les réglages du volume du casque.
Pour en savoir davantage sur les résultats de cette enquête, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2020/10/Enqu%C3%AAte-Ifop-JNA-Comprendre-la-parole-au-travail-un-d%C3%A9fi-Pr%C3%A9sentation-6-octobre.pdf
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